QUI SOMMES-NOUS?

Diaspora Arménienne Mémoire et Innovation

Nous renversons les dogmes de l’inaction géopolitique de l’Arménie et de la passivité de la diaspora. Nous réfutons l’inaptitude des acteurs arméniens à se projeter au-delà des frontières matérielles, physiques, mentales, psychiques, politiques ou juridiques qui leur sont artificiellement imposées. Les Arméniens sont des acteurs majeurs des relations internationales.

Les républiques arméniennes et la diaspora arménienne sont constamment trahies par un monde qui pratique le double langage, la désinformation, l’atteinte à la dignité, la diffamation, la fausse symétrie et la violation des droits fondamentaux. La grande majorité des acteurs étatiques, inter-étatiques, mais aussi non-étatiques du monde, tels que les médias, les ONG, les entreprises et les partis politiques, diffusent et promeuvent les idées et programmes panturquistes, néo-ittihadistes et ultranationalistes turcs.

Ces acteurs de la scène internationale sont victimes du syndrome de Lausanne, d’Alexandropol et de Moscou: ils entretiennent le fascisme et l’impérialisme turcs par la signature de traités d’humiliation qui violent les droits fondamentaux des Arméniens; ils disséminent une propagande turcophile pour justifier ces traités; ils développent des projets économiques et énergétiques qui spolient les Arméniens.

L’exploitation financière par la Turquie et ses partenaires commerciaux du génocide des Arméniens continue à spolier les Arméniens de la diaspora et des républiques arméniennes, un siècle après le génocide de 1915-1923.

Le génocide des Arméniens perpétré par les ittihadistes de Ittihat ve Terraki, par la population turque et par la population kurde de l’Empire ottoman, avec la complicité et l’aide occasionnelle de l’Allemagne, a servi de socle fondateur à la Turquie dite « moderne ».

La « blood money » du génocide arménien, capital et biens des familles arméniennes qui furent confisqués par les ittihadistes, les kémalistes et leurs alliés, doit être restituée aux héritiers des réfugiés arméniens et aux descendants des victimes du génocide.

Le blocage de l’Arménie sur ce sujet est la clé fondamentale de son inaction géopolitique.